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Notre joie rayonnait sur toute notre famille. C’est la magie de la systémique. Notre projet d’éco-rénovation était dans toutes nos conversations. Si vous aviez vu la tête d’ébahi de nos potes quand je leur ai parlé de toilettes sèches, ils ont tous promis de venir les essayer !

Lors d’une petite visite avec nos proches, le frère d’Hervé, heureux pour nous, partageait les coordonnées d’artisans et autres contacts pour lancer nos travaux. Emballés dans cette spirale des rendez-vous officiels (notaire, banque assurance…) nous prenions contact avec l’architecte conseillée par le frangin.

Au milieu de tout ça, il y avait la 4ème vague de la pandémie très pesante depuis de longs mois, les enfants qui revenaient vivre chez nous (avec leurs 2 chiens) et qu’il fallait aider à déménager, un énorme événement, le Festiv’Art Nature, à organiser pour la Métropole de Lyon sur le parc de Parilly avec notre association RANDOSSAGE. Sans parler, de maman à s’occuper, des autres animaux, de la panne de machine à laver…

Notre relation de couple impactée

C’est dans cet état d’esprit que nous nous sommes lancés pour cette aventure. Pas de place pour réfléchir à cette époque-là. Est-ce que l’architecte a vu que nous étions très occupés par ailleurs ? En tout cas, j’avais pris soin de rédiger un projet de rénovation, de plusieurs pages, illustré des photos de la ferme et suivi de questions.

Elle était sympa cette architecte et sa dessinatrice aussi. Elles ont visité la ferme, noté nos souhaits et nous ont proposé un croquis. Et ensuite, nos relations ont été de plus en plus difficiles, surtout pour moi qui ressentais trop de pression. C’est allé trop loin, jusqu’à impacter notre relation de couple.

Nous nous sommes précipités à faire des plans avec un pro sans consulter d’autres architectes. Ces tensions ont duré jusqu’en novembre (les détails de l’histoire dans un autre article). S’il y a bien un conseil à retenir : consulter plusieurs architectes avant de passer un accord.

« Un projet comme ça demande 1 an et demi de préparation » m’avait gentiment rassuré Eric T. des Castors et nous avions voulu tout régler 2 mois !